A plusieurs reprises, nous avons eu à justifier ou expliquer les titres du répertoire de Kwyjibo. Voici quelques éléments de réponse.
Pourquoi Kwyjibo ?
Commençons par le plus évident, le nom du groupe. Dans un épisode des Simpsons, pendant une partie de Scrabble, Bart pose toutes ses lettres ce qui donne Kwyjibo. Sa définition totalement inventée était : un grand singe chauve d’Amérique du Nord (faisant évidemment faisait référence à son père Homer).
Dans le milieu des années 90, Carlo, Vincent et Stephan étions dingues de la série de Matt Groening, comme beaucoup. Le choix de ce nom de groupe est donc totalement arbitraire. Il nous est parfois arrivé de donner des versions différentes selon les interlocuteurs, mais ça promis, on ne le fait plus…
Quelques dizaines d’années plus tard, notre morceau « Mot compte triple » fait directement clin d’œil à cette fameuse partie de Scrabble — une autocitation qui prouve que nous n’avons toujours pas appris à nous prendre au sérieux.
Quid du logo de Kwyjibo ?
- Les couleurs évoquent la quetsche.
- Ce fruit est propre à notre région (nous avons voulu éviter la mirabelle 😉 ) et colle parfaitement à la dénomination de notre série de concerts : The Schmirlap Tour !
- le « o », quelque peu stylisé, fait toujours référence à la quetsche… voire aux donuts ingurgités par Homer (mais ça c’était pas volontaire à la base 🙂 )
Quelques explication de titres du répertoire de Kwyjibo
Taille quenotte
Certains samples utilisés dans le morceau viennent d’échanges entre astronautes et leur centre de contrôle. De là on est partis sur les taïkonautes, qui est devenu taille quenotte (autrement dit, un dentiste)… Des fois, mieux vaut ne pas chercher trop loin… même si ça peut paraître franchement capilotracté…
Khal khach bezef

Notre batteur, Philippe Sassella, jouait avec Sulthan Mourad. Pendant un de leur concert, Mourad aurait prononcé cette phrase en évoquant une de ses pédales d’effet. Aucune idée de la traduction exacte (voire de l’orthographe), mais ça nous avait bien plu 😉
Il a également inspiré un autre titre du répertoire de Kwyjibo : la fée khalouchette.
Scène de chasse en Bavière
Célèbre pièce de théâtre allemande qui avait été reprise par une troupe thionvilloise et dans laquelle jouait une amie (Isabelle). Sa réplique « Volker !!! Volker !!! » nous avait subjugué, nous avons donc décidé de lui rendre hommage. Comme de bien entendu, le titre n’a rien à voir avec le morceau en lui-même.
Parrrraaaap
Titre volontairement onomatopéique, pensé comme une explosion sonore !!! Il ne possède pas de signification littérale mais évoque le rythme, l’énergie et la puissance brute du morceau. L’onomatopée nous a plu (fréquemment usité par notre basse/batterie), on l’a utilisé comme titre… nous ne voyons aucune autre explication…
Traumatisme ukrainien
Un jeu de mot, certes, mais qui a une explication logique. Le texte original de cette chanson évoquait la relation amoureuse d’un homme et de sa compagne d’origine ukrainienne. Ce texte avait été écrit par Franck Costa et gracieusement offert à Kwyjibo. Donc, un jeu de mot une fois de plus, mais pas totalement farfelu !
Maximum schmirlap
Un groupe homonyme américain a créé un morceau intitulé Maximum overlap. Le terme « Schmirlap » vient du francique lorrain. Il désigne quelqu’un de maladroit, qui fait les choses de travers, un peu brouillon — mais d’une manière presque attachante. Nous employons l’expression très régulièrement, donc Overlap/Schmirlap nous est apparu comme une évidence : CQFD.
Dangerousse city
Nous passions de nombreuses soirées au comptoir du Gueulard (rue Clemenceau à Nilvange). Comme dans beaucoup de bars, il y a des personnages hauts en couleur. Un d’eux était Didier Schmidt (paix à son âme).
On a eu beaucoup de débats politiques, culturels, métaphysiques… mais aussi un bon paquet de blagues. Celle qui se passait à l’époque de la ruée vers l’or et, magnifiquement narrée par Didier, a retenu toute notre attention. Et oui, « si tu ne me sers pas un whiskey, ça va se passer comme à Dangerous City». Son sublime accent anglais a pas mal contribué à l’effet comique de la blague, d’où le Dangerousse.
Et les anciens titres que nous ne jouons plus
- Caline Olson en référence à une certaine Kalin du même nom
- Hamster, rapport à l’utilisation du sample provenant du film « Monty Python and the Holy Grail » (« Your mother was a hamster and your father smelt of elderberries »)
- Perbédé, pour la manière dont le fils de notre saxophoniste prononçait son propre nom
- 400 gonos, le soir où des connaissances de la Route Blanche de Fontoy nous avaient, contre notre gré, enrôlés à Metz et en avaient profité pour commettre quelques méfaits
- Encore merci, suite à notre concert à Commercy
- T’y es fausse, en rapport avec le village vosgien près de Vagney (Thiéfosse)
- Le juge est parti, simplement pour le jeu de mot (mais celui-là on va pas tarder à le refaire… )
- Le nouveau (il y en a eu plusieurs), parce que c’était certainement le dernier morceau composé à l’époque






